Publié dans Culture

Exposition - « Antson’ny tontolo miaina » attire des bons curieux

Publié le lundi, 22 mai 2023

Un événement qui mérite le détour. L’exposition « Antson’ny tontolo miaina » a débuté en fanfare samedi dernier dans les locaux de la zone Zital, Ankorondrano. A peine l’ouverture des portes, des visiteurs - notamment des curieux dans la majorité - sont venus en masse pour répondre à l’appel de l’organisateur et des artistes. 

« Antson’ny tontolo miaina » rassemble les œuvres d’une dizaine d’artistes locaux et étrangers tels que Felana Rajaonarivelo, Richianny Ratovo, Fanja R., Dadee Andrianaivoson, Malala Andrialavidrazana, Miora Rajaonary, Landry Randriamandroso,… qui ne sont plus à présenter. Dans la salle d’exposition, on peut admirer des tableaux, des objets de décoration faits en raphia, en bois, en plastique, des créations uniques qui amènent à voir la terre, le climat ou l’environnement sous un autre point de vue. Les visiteurs, composés de dames, hommes, de jeunes ou encore d’enfants, à la fois surpris et un peu perdus, scrutent l’horizon, tournent la tête dans toutes les directions. Les œuvres suscitent la curiosité, l’admiration et surtout une réflexion. 

Cet évènement contribue à la transmission d’un message d’urgence climatique à Madagascar par une vision sensible. A cet effet, les artistes contribuent à agir en faveur de l’environnement. Et pour cause, l’art permet de se reconnecter aux vivants en provoquant l’enchantement et « Antson’ny tontolo miaina » mettra en avant la capacité des artistes à éveiller les consciences. Il s’agit d’un projet artistique axé sur la préservation de la nature, organisé par Mad Art Advisory, initié et proposé par Ihoby Rabarijohn, en collaboration avec Cécile Bourne Farrell. « Tontolo iainana », ces mots désignant l’environnement en malagasy, portent déjà une dimension culturelle profonde et poétique en soi car étymologiquement, on peut les traduire par « le tout dans lequel on vit/respire ». Ceci permet d’avoir un aperçu de la relation que dans sa tradition, le Malagasy entretenait avec la nature. " Tontolo iainana " montre une vision de son univers par l’homme et " Tontolo miaina " donne de l’importance à la nature », expliquent les responsables. 

L’exposition « Antson’ny tontolo miaina » met en lumière ce foisonnement de la création malagasy provenant de l’île, de la diaspora et de l’artisanat aux arts plastiques. L’objectif est de toucher de nombreux différents profils de visiteurs. Si jamais vous avez la chance de passer du côté du quartier d’Ankorondrano, il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour dans la zone Zital pour vous faire votre propre avis. Et la bonne nouvelle, c’est que le public a jusqu'au 5 juin pour se balader parmi ces fascinantes créations. A noter que l’entrée y est libre.

 

Si.R

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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